Les solutions pour lutter contre la perte de cheveux
Les traitements pour l’alopécie
Quand elle progresse sans discontinuer, l’alopécie mène à la calvitie, situation qui se caractérise par une absence quasi totale de cheveux sur le crâne.
Les êtres humains possèdent en moyenne 100 000 à 150 000 cheveux et en perdent chaque jour 50 à 100. Dès lors que la chute de cheveux s’accélère et perdure, on parle d’alopécie, un phénomène qui touche majoritairement les hommes. Qu’elle soit localisée ou diffuse, l’alopécie est généralement source de mal-être et de perte de confiance en soi. Symbole de vitalité, de jeunesse et de bonne santé, la chevelure est considérée comme un atout majeur de séduction. Ainsi, pour beaucoup d’hommes et de femmes, la calvitie entraine des complexes difficiles à assumer. Or, il existe des solutions pour lutter contre les effets de l’alopécie.
Les médicaments et modulateurs hormonaux
minoxidil, finastéride, dudastéride… sont des médicaments prescrits en cas de calvitie masculine. La spironolactone et certaines pilules contraceptives sont conseillées aux femmes souffrant d’alopécie androgénogénétique.
Les injections de PRP (plasma riche en plaquettes)
contenant des « facteurs de croissance », le PRP permet de régénérer les cellules souches du follicule pileux et de favoriser la repousse des cheveux.
La luminothérapie LED
ce traitement s’appuie sur la diffusion de lumière froide et colorée et permet de revitaliser le cuir chevelu tout en ralentissant la perte de cheveux.
La mésothérapie capillaire
ce traitement consiste en des injections de principes actifs dans le cuir chevelu. Il permet notamment de densifier la chevelure et d’améliorer la résistance des cheveux.
Les soins cosmétiques
différents produits existent, tels que des shampoings antichute, des poudres colorées, des masques régénérateurs, des lotions favorisant la repousse, etc.
L’aromathérapie
des huiles essentielles (cèdre de l’Atlas, pamplemousse, sauge…) sont réputées pour leur action bénéfique sur les cheveux et sur leur croissance.
Les compléments alimentaires
vitamine B, spiruline, levure de bière, zinc, fer, magnésium… permettent de pallier les carences responsables de la perte de cheveux et de leur fragilité.
Les postiches et perruques
ces dispositifs servent à dissimuler les zones touchées par la calvitie.
La micro-pigmentation (dermographie médicale)
à l’aide d’un dermographe, de faibles quantités de pigment sont injectées dans la peau afin de densifier les zones clairsemées de la chevelure.
La greffe de cheveux FUE (Follicular Unit Extraction)
cette technique de greffe capillaire consiste à prélever des greffons sur une zone donneuse, le plus souvent au niveau de la couronne hippocratique (arrière du crâne), puis à les implanter sur une zone receveuse, généralement les tempes, le vertex ou la ligne frontale. C’est l’unique traitement permettant de
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Nos solutions
Avant tout traitement, il est indispensable de connaitre les causes de la calvitie. C’est pourquoi à la clinique Cleage, chaque patient est d’abord reçu par un médecin pour un premier bilan.
Lors de cette consultation, le spécialiste réalise un examen du cuir chevelu et interprète les signes de l’alopécie. A la suite de ce diagnostic, il pourra établir un plan de traitement personnalisé. En fonction du type d’alopécie à soigner, de son étendue et de vos objectifs, ce protocole peut comprendre l’un ou plusieurs de ces traitements :
- Mésothérapie capillaire
- Laser LED
- Greffe de cheveux FUE
- Tricopigmentation
Formes d’alopécies
On distingue deux grands types d’alopécies :
- L’alopécie cicatricielle: elle se produit lorsque les follicules pileux sont endommagés et remplacés par des tissus cicatriciels, ce qui empêche la croissance des cheveux de façon irrémédiable. Par exemple, elle peut être la conséquence d’une brûlure, d’une dermatose appelée lichen plan, d’un traitement de radiothérapie, d’une intervention chirurgicale, etc.
- L’alopécie non cicatricielle: dans ce cas, les cheveux peuvent repousser sur les zones affectées à condition que la cause de la perte de cheveux soit traitée.
Par ailleurs, on a tendance à différencier plusieurs formes d’alopécies :
- L’alopécie androgénétique: c’est la forme la plus courante de perte de cheveux, qui touche les hommes et les femmes à partir d’un certain âge. Elle est causée par une sensibilité exacerbée aux hormones androgènes.
- L’alopécie diffuse: elle se caractérise par une calvitie uniforme sur l’ensemble du cuir chevelu. Elle est causée par le stress, des maladies thyroïdiennes, des carences nutritionnelles, certains médicaments…
- L’alopécie areata: cette maladie auto-immune se caractérise par des pertes de cheveux en plaques.
- L’alopécie de traction: elle est causée par des brossages trop vigoureux et des coiffures trop serrées (tresses, chignon, nattes…)
Causes et facteurs
Chez la femme comme chez l’homme, l’alopécie est le plus souvent d’ordre hormonal et génétique. On parle alors de calvitie androgénogénétique, masculine ou féminine. Elle est principalement due à :
- La dihydrotestostérone (DHT) : dérivée de la testostérone, cette hormone, quand elle est présente en excès, peut attaquer les follicules pileux et entrainer la perte des cheveux.
- Une prédisposition génétique: la calvitie est souvent héréditaire. Des variations génétiques peuvent augmenter la sensibilité des follicules pileux à la dihydrotestostérone.
L’alopécie peut aussi être causée par :
- Un dérèglement hormonal, lors de la grossesse par exemple, après un accouchement ou au moment de la ménopause
- Une maladie auto-immune telle que la pelade (alopecia areata)
- Certains médicaments et traitements comme la chimiothérapie ou la radiothérapie
- Des carences nutritionnelles
- Des troubles psychologiques: trichotillomanie, stress intense, deuil, fatigue…
- Un traumatisme physique: brûlure, choc, coiffures serrées et tirée (alopécie de traction)…
- Des infections du cuir chevelu comme la teigne
- Des affections dermatologiques telles que l’acné chéloïdienne de la nuque ou le lichen plan
- Des anomalies primitives du cheveu
- Certaines habitudes de vie: tabagisme, hygiène, utilisation de produits capillaires agressifs, alimentation carencée…
Alopécie chez la femme
La perte de cheveux concerne environ 20 % des femmes. Comme chez l’homme, elle peut affecter l’apparence physique et la confiance en soi. Ce sont avant tout les hormones et la génétique qui sont à l’origine de l’alopécie chez la femme. Et une femme sur cinq en souffrirait après 50 ans. Pour y remédier, il existe des solutions, des traitements spécialement adaptés à la calvitie féminine et choisis en fonction des causes de ce trouble.
- Une phase de croissance : cette phase dite anagène dure 2 à 6 ans et concerne 85 % de notre chevelure. Un cheveu pousse environ d’1 mm tous les 3 jours.
- Une phase de transition : pendant les 3 semaines que dure la phase catagène, les cheveux restent accrochés à leur follicule pileux, mais ne poussent plus. Environ 3 % de nos cheveux sont dans cette phase.
- Une phase de repos : la phase télogène dure 6 à 7 mois et concerne 12 % des cheveux. La tige pilaire se détache progressivement de son follicule pileux et chute pour laisser ensuite la place à un nouveau cheveu.
Une fois qu’un cheveu est tombé, un nouveau cycle commence. Chaque follicule pileux effectue 25 cycles dans une vie. Tous les jours, nous perdons entre 50 et 100 cheveux. Mais des troubles de la croissance peuvent accélérer cette perte :
- L’effluvium anagène correspond à une interruption de la phase de croissance. Celle-ci peut par exemple être causée par la chimiothérapie, traitement qui endommage les cellules des follicules pileux.
- L’effluvium télogène correspond à une augmentation anormale du nombre de cheveux entrant en phase de repos. Cette hausse peut être due à des changements hormonaux, des carences, une maladie…
Les traitements peuvent inclure des médicaments topiques ou oraux, tels que des corticostéroïdes ou des immunosuppresseurs destinés à réduire l'inflammation et ralentir la progression de la maladie. Dans certains cas, une greffe de cheveux peut être envisagée, mais cela dépendra de la zone et de l'étendue de la cicatrice.
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