Quel Lifting pour moi ?

Lumière sur le lifting et ses nouvelles techniques ! Mini-lift, technique dite « sous-SMAS », « Nerfertiti lift », explications  par Dr Nicolas Froget,  un virtuose de la beauté aussi talentueux que passionné.

Avec le succès des injections, quelles sont les valeurs ajoutées du lifting aujourd’hui ?

Le lifting n’est pas à mettre sur le même plan que les injections. Ces dernières traitent le volume. Le lifting opère une remise en tension et un repositionnement des tissus. Les injections de toxine botulique (« botox ») marchent bien, l’acide hyaluronique aussi, or elles traitent peu du tiers inférieur du visage. On peut tenter de masquer quelques signes de vieillissement de l’ovale du visage par des injections, mais globalement on n’arrive pas à avoir de bons résultats sur cette zone. On commence à avoir des alternatives efficace pour les relâchement modéré, comme certaines radiofréquences, mais il n’y a rien de plus efficace en terme de résultat que le lifting. Il n’a aucune concurrence !

Comment traiter le relâchement du visage, lorsqu’il devient plus marqué ? 

Une personne qui est dans une dynamique de maintien de la jeunesse commencera par des injections : acide hyaluronique pour masquer la bajoue et adoucir l’ovale, toxine botulique de type « Nefertiti lift» , radiofréquence… or un jour elle se rendra compte, elle-même ou par l’intermédiaire de son médecin ou chirurgien esthétique, que les injections sont insuffisantes pour l’ovale et le cou. Si on s’acharne à vouloir corriger cela avec d’autres techniques, on alourdira le visage, raison pour laquelle nous observons une demande croissante de lifting.

Quel est le lifting le plus demandé au Centre Cleage Lyon ?

On répond à la demande actuelle chez Cleage, à savoir quelque chose de léger, naturel et sans anesthésie générale. Et on y arrive ! On a des interventions se faisant sur la journée, sous anesthésie locale ou sédation (anesthésie légère). J’appelle cela un « mini lifting », afin de le différencier du grand lifting qui se faisait il y a encore quelques années ou dans d’autres centres, car cette intervention a la fâcheuse réputation d’être lourde et peu naturelle donnant un aspect « tiré », même si ce n’est réellement plus le cas. Aujourd’hui, on ne tend plus la peau de façon extrême, le décollement de la peau est quasi nul et on repositionne surtout les structures musculaires : le «SMAS ».

Pouvez nous nous expliquer la technique dite « sous-SMAS », dont on parle beaucoup dans les congrès de chirurgie esthétique ? 

C’est la référence actuelle en terme de lifting. J’utilise cette méthode et je l’ai adaptée. La technique sous-SMAS ascendant va remonter le SMAS et le remettre en tension. L’objectif est donc de limiter le décollement cutané. Nous ne décollons presque plus la peau et ainsi nous diminuons les risques, simplifions les suites opératoires…etc.Vous pouvez rentrer chez vous le soir même, et aller au restaurant quelques jours après l’intervention.

Quelle est la différence entre un « lifting » et un « mini-lifting » ?

Il y a 10 000 liftings différents. Certains de praticiens appellent « mini-lifting » un geste chirurgical léger, où on enlève une petite bande de peau en avant des oreille et hop! Le tour est joué… Pour moi, cela ne représente aucun intérêt. Entre le » lifting  classique « et le « mini-lift », beaucoup de nuances existent et chaque chirurgien travaille dans des directions différentes, c’est aussi la beauté de notre métier. Personnellement, j’ai adapté la technique du lifting sous-SMAS. Vous savez, chaque chirurgien intègre les techniques qu’il maitrise et qui lui semblent les plus adaptées. Mais il y à aussi une forme de dénomination « marketing » et parfois c’est très compliqué pour les patients de s’y retrouver !

A qui vous conseillerez-vous un lifting ?

A toutes les femmes et tous les hommes qui en ressentent le besoin. Si on émet des peurs ou simplement des interrogations, c’est en général que l’on n’est pas prêt. Ne pas hésiter à directement se renseigner auprès de professionnels, qui vous expliqueront et répondront à vos questions sur le lifting.

Quelles sont les attentes de vos patients ?

Un résultat naturel ! Aujourd’hui on y parvient sans problème. Cependant, on doit porter une attention particulière à deux cas : lorsque la personne est trop jeune pour un lifting (on optera peut-être d’abord pour une méthode plus douce non chirurgicale) ou bien si elle a déjà subi un lifting auparavant. Une femme entre 50 et 75 ans, peut y aller les yeux fermés, le résultat sera optimum.

Combien d’années peut-on gagner visuellement par rapport au lifting ?

Je dirais 10 à 15 ans selon les visages.

Comment éviter l’aspect figé du lifting ?

Pour moi il n’existe pas, c’est le problème de l’effet trop tiré à l’Américaine. Les patients évoquent souvent cette image « figée » et peu naturelle des célébrités Outre-Atlantique. En France, cela nous fait beaucoup de tort. N’oublions pas la « French-Touch » qui je pense existe vraiment en matière d’esthétique, dans les injections comme dans la chirurgie : nous Français avons l’obsession du résultat naturel, les patients tout comme les chirurgiens !

La durée d’une intervention ?

Environ 2 heures, parfois un peu plus. Dans tous les cas vous dormirez chez vous le soir même.

Quelles sont les contre-indications ?

En tant que chirurgien esthétique, la contre-indication majeure est l’âge du patient. Si il est trop jeune, la peau est trop tonique et on s’expose à des problèmes de cicatrice pour un résultat peu visible. Par ailleurs, on peut rencontrer également des contre-indications d’ordre médical.

Quelle est la  durée de l’éviction sociale pour un lifting  ?

15 jours.

Peut-il y avoir des complications ?

Le lifting reste une intervention chirurgicale, il y à donc des risques. Les complications découlent généralement du décollement des tissus. Plus on décolle la peau, plus on observe de risques : hématomes, nécroses cutanées, atteinte du nerf facial ou infection. L’intérêt de la technique lifting telle que je la pratique est qu’elle diminue de manière importante ces potentielles complications.

Quel est le tarif d’un lifting à Lyon ? 

Il peut varier selon plusieurs facteurs (chirurgien/anesthésie/frais de bloc opératoire/frais de clinique). Sur la région Lyonnaise il faut compter au minimum 5 000€.

A partir de 5 000€ – A déterminer en consultation avec votre chirurgien esthétique.